Paris, je te quitte

Code de séquençage, procédure de compilation, souffle retenu, la tête plongée dans la matrice ; ouais ça manque. Il faut une pause, observer les idées, le progrès, l'état du monde, pour ensuite se jeter avec fougue dans la bagarre.

Un crépuscule qui pose sagement son voile sur la ville des lumières. Des gyrophares et des sirènes, des Klaxons, des clients qui montent et qui descendent des taxis, une tour qui scintille, la musique qui s'échappe des bars, une jolie fille en robe d'été, un vélib qui se faufile le long du canal, un lampadaire éteint, rebelles contre gendarmes en furie. La cité qui ne ressemble en rien de près ou de loin à un programme qu'un architecte ce serait amusé à construire de manière méthodique. Paris pluvieux, nerveux, fourbe, flou, fou.

Paris, je te quitte.